Les conséquences de la pandémie du COVID-19 se déclinent en deux volets principaux: une crise sanitaire et une crise économique avec des conséquences dévastatrices sur la santé publique, l’économie et la vie sociale. Face à cette crise, plusieurs mécanismes impliquant de grosses sommes d’argent ont été actuellement mis en place, que ce soit des fonds de solidarité, des collectes d’argent ou des appels d’offres afin de fournir des matériels d’urgence à ceux qui en ont besoin, afin de proteger la santé de la population et soutenir l’economie.
Cette situation est propice à l’émergence de vulnérabilités dans nombres de domaines en matière de transparence ou bonne gouvernance. Plusieurs instances internationaux se sont prononcées sur cette situation et ont lancé des appels à plus de vigilance sur le décaissement de ces fonds d’aide. Dans l’intérêt national et du public, il est impératif de s’assurer que ces sommes d’argent soient utilisées aux fins auxquelles elles étaient destinées.
Ainsi, conformément à l’article 20 du Prevention of Corruption Act, l’Independent Commission Against Corruption a établi une liste non-exhaustive de secteurs et/ou départements à risque et appelle les acteurs concernés, de même que le public en général, à faire preuve de prudence et de vigilance dans la prise de décisions en cette période de déconfinement graduel.
Par ailleurs, depuis le début du confinement, l’ICAC a applique la plateforme de Work From Home (WFH) sur son system en ligne, sur laquel la plupart des employés se sont retrouvés afin de garantir le maintien des opérations critiques durant ces dernières semaines. De nouvelles dispositions, en ligne avec les circulaires 28, 29 et 30 du ministère de la Fonction Publique et des Réformes Administratives, ont été mises en place pour la reprise, en trois phases, des activités requérant la présence physique d’officiers et des membres du public se présentant a la Commission aux fins de leurs obligations.
L’ICAC reste à la disposition du public pour plus d’informations sur le 402 6600.